samedi 29 septembre 2012

My mood tonight...

Pas l'moral ce soir, ma moitié me manque...

Et y a pas que ca...Que va t on faire l'année prochaine? Et si je trouve pas de boulot? Et est ce que j'ai vraiment envie de continuer la dedans avec toute l'hypocrisie dont est capable la Suisse sur le sujet?
Mais sinon, je fais quoi d'autre? Pourra t on vraiment bien vivre jusqu'à l'obtention de sa licence sans mon salaire ou sans un aussi bon salaire?
Y a tellement d'incertitudes, que ca m'angoisse...

Mais y a pas 36000 solutions parce qu'on peut difficiliment vivre à distance pendant 2 ans et demi, autant se tirer une balle...dans le pied ^^

Je sais pas, je sais pas!

En septembre prochain, il sera sur Genève donc ce sera plus simple pour rentrer mais en même temps, je pense qu'on a tous les deux besoin de se voir au quotidien et pas 2 jours par semaine. Et puis, là, c'est quasiment sur que financièrement on pourra pas se permettre de payer deux loyers et les charges afférentes à deux vies distinctes.

Retour à la case départ...

Et si je démissionne et que ca merde avant l'obtention de sa licence, qu'est ce qu'on fait? Et si je demande un congé sabatique et qu'ils me le refusent? Et si je me mets en congé parental, de un comment on fait financièrement et de deux, comment faire pour que je ne devienne pas folle à rester chez moi avec ma fille?

Alors????!

Et si je trouve un boulot là-bas et que ca merde pour lui, qu'est ce qu'on fait??? Et si je change de domaine, est ce que je trouverai un truc qui me plaît?
Et qu'est ce qui me plairait d'autre d'ailleurs?

Pfff...
Y a des soirs comme ca où ca va pas...
Y a des soirs comme ca où je préfère aller dormir que de continuer à réfléchir!

jeudi 27 septembre 2012

Et le baptême?

Bonne question!

Je ne sais pas...J'aimerais beaucoup le faire, mais où? quand? et avec quel prêtre? Puis, le problème se pose de qui invite-t-on? Et avec quel budget?

Je ne sais pas...

Quand j'ai réalisé le nombre de personnes "proches" que ca faisait, je me suis dit: "Ah non, mais autant se marrier en même temps au point où on en est!".

Mais là c'est sur que pour le mariage, on a pas le budget...

Alors?

Je ne sais pas...

Le faire en plein hiver? Ca commence à être short! Le faire en plein été? Elle aura déjà 1 an!

Mmmm...
 
J'aime beaucoup l'église près de chez nous, mais je ne connais pas le prêtre et ils ne font que des baptêmes de groupe, ce qui me tente moyen (imaginez 4 enfants en train de pleurer en même temps et puis, comment on case tous les invités des 4 familles dans l'église?).
 
Bref, on y pense, on y pense...mais on n'est pas encore décidé!

Déjà 3 mois!

Et oui, ca fait déjà 3 mois que notre petite puce est parmi nous.
Ca a été à la fois très long et très rapide!

Photo supprimée
 
Mlle va rester toute seule à la crèche demain, ca y est, c'est le grand jour! Je ne suis pas trop inquiète car la crèche est vraiment bien: les infrastructures sont neuves, son berceau est tout contre la vitre donc on peut la voir facilement et juste à côté de la porte, donc si elle pleure on l'entendra (quoi que ce n'est pas là mon inquiétude, les autres aussi on les entend, mais les auxiliaires n'ont que deux bras...) et sa "référente" me fait très bonne impression.
J'ai d'ailleurs été étonné car, certes ils n'ont que deux bras, mais s'ils doivent prendre le temps de bercer un bébé qui ne sait pas s'endormir sans cela, ils le font.
Les premières séparations se sont bien passées, j'ai l'impression qu'elle avait déjà compris que si "maman s'absente, maman revient toujours" donc c'est cool.

J'appréhende juste la première grosse journée, 11h, c'est-à-dire la semaine du 10 octobre, car en attendant comme je ne bosse pas, elle fera des demi-journées ou des journées de 6h maxi.
Mais bon, on est beaucoup à être passés par là donc elle va s'en sortir!

Niveau biberon, Mlle boit en moyenne un biberon de 150ml toutes les 4h. C'est pas mal! On m'a rassuré à la crèche, les bébés ont tous faim toutes les 3-4h et 150ml c'est bien.
Je la pèserai vendredi prochain lors du prochain vaccin. Les deux premières piqures se sont génialement bien passées, des petits pleurs de protestation mais pas de grosse crise de larmes comme on peut en entendre des fois en salle d'attente :)
Pour la nuit, bah elle a du mal à dormir plus de 6h sans manger, des fois elle tient 8 et des fois elle ne tient que 4. Ca va se régler progressivement je pense.
 En plus, ces derniers jours, j'ai le droit à des grosses sièstes l'aprem (environ 3h) donc on ne peut pas tout avoir.

Sinon, ce qui est cool, outre l'apparition de supers sourires et des petits bruits, c'est qu'elle commence à essayer d'attraper ses peluches ou ses jouets et qu'elle est très curieuse de ce qui l'entoure.
Mais Mlle n'est pas téméraire, elle observe toujours un environnement nouveau (lieu ou personne) avant de commencer à sourire ou à s'ébattre.

Photo supprimée

Voilà, sinon on danse, on chante et on parle espagnol. Pas tout le temps car je n'ai pas suffisament de vocabulaire, mais dès que j'y pense et que je peux. Et c'est marrant comme ces "ptites bêtes" sont très intelligentes, elle arrive à faire la différence entre le français et l'espagnol. Quand on parle espagnol, elle ouvre grands les yeux, fait un super sourire et nous regarde attentivement, très souvent elle se marre d'ailleurs. Ca nous montre qu'elle comprend bien que c'est différent et qu'elle aime bien ca.

Des fois aussi, elle est trop drôle parce qu'on joue ou qu'on chante une chanson et qu'elle ne sait pas si elle doit rire ou pleurer. Du coup, je vois sa petite bouche qui tremble et qui hésite entre sourire et pleurer. Bien sur, je m'empresse de la rassurer mais c'est étonnant à voir ^^

Voilà l'état des lieux est fait et je suis toujours aussi ravie de l'avoir avec moi...si ce n'est de plus en plus chaque jour qui passe!

PS: Je me demande même à quoi bon en faire un deuxième, si ce n'est pour avoir un garçon, car je suis comblée et je n'ai qu'une hâte c'est de l'accompagner dans la grande aventure que va être sa vie. Comment pourrais-je en faire un deuxième qui de facto nécessitera de partager ce temps si précieux que je passe avec elle? Certainement que la réponse viendra le moment venu!

mardi 25 septembre 2012

Bouquiner, matter la télé, se perdre sur la Toile...

Ah des activités dont je ne profite qu'avec parcimonie, sauf ces derniers jours où j'ai fait n'importe quoi.

En effet, je me suis offert la saison 8 de Grey's anatomy via Itunes et j'ai enfin pu voir la fin. J'ai passé donc quelques soirs à me coucher à 00.30, 1h du mat...avec un bébé qui se reveillait entre 3h, 4h ou 5h du mat'. Heureusement, ces nuits là, je l'attrapais et hop au sein et hop on se rendort tranquilou après.

Avis sur cette avant-dernière saison: Génial! Des super rebondissements! Et en même temps, pfff...un peu comme Desperate, ca commence à faire beaucoup: fusillade, cancer, licenciement, et maintenant, crash aérien...
Mais bon, c'est bien. Les scénaristes sont bons car ils nous surprennent encore, que ce soit dans le dénouement des situations ou dans la disparition des personnages.
Du coup, j'attends avec impatience jeudi soir, diffusion du 1er épisode de la saison 9 sur ABC. Espérons qu'il sera disponible en streaming ou en officiel quelque part!! Je le mate en anglais et sans sous-titres si nécessaire.

Un DVD sympa: Les femmes du 6ème étage avec Luchini.


Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois.
Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ?

Avis: A voir pour passer un bon moment. C'est plutôt bien joué et c'est savoureux de voir ce bourgeois "s'encanaillait" avec des immigrées espagnoles. Les enfants sont à mourrir de rire!

Ma dernière lecture: Dans les pas d'Ariane de F. Bourdin


Avis: Dans la droite lignée de la première partie, ca se lit bien. On est pas super étonnés par le tournant que prend l'histoire, mais ca se laisse lire. Pas besoin de rester trop concentrés et pas de frustration quand il faut s'arrêter pour s'occuper de son bébé :)

En parlant de lectures, j'en ai plein: Oh boy!, Rosa candida (commencé mais un peu bizarre pour l'instant), Longtemps j'ai rêvé d'elle (commencé mais un peu longué), Steeve Job biographie (un pavé...), Les revoltés de Cordoue (un pavé moins gros). Mais à mon avis, mon prochain coup de coeur, ce sera: L'espionne de Tanger de Maria Dueñas.


Côté livre jeunesse, j'en ai encore pas mal en attente: La mélodie des tuyaux, Léonard a une sensibilité de gauche, Maman est là quoi qu'il arrive (prochain coup de coeur, c'est tellement poétique!). J'ai aussi  le DVD d'Un monstre à Paris en attente...

Vaste programme qui m'occupera quand ma puce sera à la crèche, ca m'évitera de trop penser à elle!

Un peu de reflexion

"De grâce, faisons un sort à ce mythe incompréhensible et répétons ensemble: "Lorsque les enfants dorment, pas un bruit!" Nombre d'entre vous penseront peut-être que leur vie sera d'autant plus limitée. Mais quel besoin aviez-vous de mettre au monde un enfant si vous n'étiez pas prêt à faire quelques compromis? D'accord, me répondrez-vous, mais quand puis-je écouter de la musique? Si vous n'arrivez pas à patienter jusqu'à ce qu'il se réveille, faites-vous offrir un casque. Et moi, quand fais-je tourner une machine? Après. Et quand puis-je bavarder avec mon amie? Peut-être maintenant, mais à voix basse et dans la cuisine? Et comment fais-je pour inviter mes collègues à dîner? Appelez une baby-sitter et réserver au restaurant. Mais ma vie est terminée alors? Non, elle est différente, ce qui est parfaitement normal."
 
 
Extrait de "101 trucs & astuces pour endormir votre enfant", Martina Rinaldi, Ideo.

Secret 2: La meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie

Photo du papa et de Mlle supprimée
 
Sans commentaire.

De l'allaitement : The end!

C'est fini! 3 mois pile poil!

Que dire?

Jusqu'à la semaine dernière, je me disais que pour le prochain (s'il y en a un et j'en suis pas encore persuadée), ce serait le biberon et point final.
Puis cette semaine, je me disais que ce serait l'allaitement mixte parce que l'allaitement la nuit c'est bien pratique quand même.
Et puis hier soir, j'avais le coeur serré de ne pas avoir eu la moindre montée de lait et de me dire que c'était la fin!

C'est bizarre, non? Quand on est dedans, on est trop dedans et on met un certain temps à profiter de ces instants privilégiés. Et c'est quand ils deviennent impossibles qu'on les regrette! Comme beaucoup de choses en fait...

Mais grosso modo, je suis  nostalgique du lien extrèmement fort qui se noue lorsqu'on met son bébé au sein. C'est quelque chose que je ne ressent pas du tout lorsque je lui donne le biberon.
L'allaitement c'est vraiment quelque chose de primitif, c'est vraiment comme si votre bébé était un petit animal qui viendrait se rassurer auprès de sa maman, sentir sa chaleur, son odeur et son contact peau à peau...C'est "bizarre", mais c'est vrai: ca va me manquer!

Je  pense que c'est un peu l'équivalent (mais en bien plus puissant) du moment du bain pour le papa.

Je n'ai pas eu à souffrir de la fin de l'allaitement car cela s'est fait tout seul,la crèche m'a servi de catalyseur et le jour même, j'ai eu moins de lait.

Finalement, des mauvais côtés je retiendrais: la fatigue du 1er mois (tétées toutes les 2h), les douleurs aux seins lors des crevasses et le sevrage!
Des bons côtés: the bond, la rapidité, la facilité.

Un mot sur le sevrage: 6 jours de combat (dernière tétée à 6h30 et tétée suivante à 19h...entre les deux, rien des pleurs, des cris surtout et des refus catégoriques de biberons); au moins 6 variétés de tétines et de biberons achetées; 4 boîtes de lait essayées...jusqu'à la délivrance!
Il parait que y a des bébés c'est pire et j'en ai vu ce midi à la crèche, il voulait téter et refuser le biberon. Heureusement, ils ont l'expérience et au bout d'un moment, il a bien voulu boire la moitié du bib'. Mais lui, ca fait déjà 3 semaines qu'il est à la crèche...

Secret 1: Le meilleur régime au monde

Comment perdre 17kg en 3 mois??

Ayez un enfant! Lol!

Sauf que généralement, les 20 kg pris sont liés à la grossesse donc ce n'est pas la bonne réponse!

Allaitez votre enfant serait certainement plus approprié. Hier, ca fait exactement trois mois que je n'ai pas dormi plus de 4h d'affilés et hier soir, c'était la 1ère nuit de biberons.
Ca a fait exactement la même chose que si elle avait eu le sein, en pire car malheureusement le biberon n'est pas prêt tout seul, il faut donc se lever...horreur!

Enfin, tout ca pour dire que l'une de mes rares compensations, c'est que j'ai perdu du poids en rien faisant et même en faisant n'importe quoi en terme de régime alimentaire les 2 premiers mois (à raison d'1h30 de sommeil max, le sucre devient votre meilleur ami).

Maintenant que les choses sont un peu calmées, je me suis mise au régime mais léger car j'allaitais encore. Résultat, à 4h, les granolas me tendaient la main et j'ai failli craquer...mais n'en ai pas eu le temps!
J'ai fait des machines et rangé la chambre de la petite, et alors que j'étais dans la cuisine à me tourner enfin les pouces, ma princesse s'est réveillée...à temps pour me sauver des méchantes calories ^^

Voilà, donc j'ai bon espoir de rentrer dans mes pantalons de boulot d'ici 3 semaines. Il faut juste que je me remets au sport pour accélerer le processus vu que l'allaitement c'est fini.

lundi 3 septembre 2012

Maman d'Isabelle ALONSO


Présentation:
"Ce matin, j'ai tapé "maman est morte" sur Google. En un dixième de seconde, le moteur de recherche affiche un million trois cent mille réponses ". La mort, on se l'imagine comme dans les films : tirs de mitraillettes, cow-boy fauché par une flèche, et un mot d'esprit qui s'échappe au moment du dernier soupir. Mais en fait la mort d'une mère, c'est insidieux et ça vous prend par surprise. Malgré les signes avant-coureurs, en dépit des diagnostics médicaux, on refuse l'inéluctable. Entre fêtes et larmes, malheur et douceur, Isabelle Alonso ose parler de la perte la plus intime qui soit : celle de sa mère. Après Fille de rouge et L'Exil est mon pays, elle poursuit sa chronique familiale en affrontant sa douleur sans pathos. Elle ne s'épargne rien et, par le rire, tord le cou au larmoyant, pour n'en être que plus poignante.

Avis:
Dévoré en un jour et une soirée! C'était juste génial...je ne sais pas, je n'ai pas assez de recul pour analyser plus en détails, et je crois que je n'en ai pas envie.
Isabelle ALONSO a une plume qui se rapproche assez de Barbara Constantine. C'est vif et frais, même pour une sujet aussi triste. Bien évidemment, on sent la douleur et on a le coeur serré au fur et à mesure qu'on avance dans le roman. Ca vous retourne aussi parce que ca fait réfléchir sur la vieillesse, sur nos parents et grands-parents, comme le dernier Foenkinos.
Quand je l'ai fini, je me suis dit que c'était un de mes livres préférés, bien plus que les deux précédents de cet auteur que j'avais déjà vraiment apprécié: L'exil est mon pays et Fille de rouge. Je pense que ca me touche particulièrement parce que ca parle de mon Histoire, de celle de ma mère surtout et sa famille.
Pour raccourcir, c'est le plus bel hymne à l'amour filial que j'ai eu l'occasion de lire ou d'entendre. Si comme moi, vous aimez votre maman plus que tout, ca va vous faire un bien fou: vous retournez les tripes, vous faire pleurer et vous dire que: demain, quand vous l'aurez au téléphone ou vous la verrez, vous lui direz je t'aime parce que c'est vrai, un jour elle ne sera plus là.

Citations: (je vous préviens, y en a un paquet)

"Quand je voyage, quel que soit le décalage horaire, je m'arrange pour lui passer un coup de fil, ce fil qui tisse bien serré le lien familial. Aucun de nous quatre, ni ma soeur Rémi, ni mes frères Gonzalo et Rodrigo, ni moi, Gus, n'y faillons un seul jour. A l'espagnole. Ce n'est pas du fil, c'est du cordon. Ombilical."

"Illuminer ses journées semblait si simple. Je me donnais les gants de considérer que je lui apportais la lumière. Et me voilà dans le noir. La lumière ne venait pas de moi. La lumière, c'est quand elle s'éteint qu'on en prend conscience. Et la lumière, c'était elle."

"On ne dit jamais la première fois que je l'ai entendu, ou la première fois que je l'ai senti ou touché. On dit la première fois que je l'ai vu. Ou la dernière fois que je l'ai vu. Les sentiments entrent par les yeux. Ne plus voir quelqu'un, perdre son regard, c'est ca, la mort. C'est ophtalmique."

"Bien sûr, l'argent ne fait pas le bonheur. Mais il vaseline le malheur."

"On ne choisit pas, on a été élevé comme ci ou comme ca. Nous, avec nos racines d'un côté et nos branches de l'autre, gardons le cul entre deux chaises. On a l'habitude d'être mal assis. On n'a plus qu'à se débrouiller avec les culpabilités contradictoires, les regrets antinomiques. Délices de la double culture."

"Le corps de sa mère, pour un enfant, est le doudou ultime. Je n'ai jamais sucé mon pouce ni vénéré un nounours ou un chiffon. Pas besoin. Un regard d'elle, ce regard de miel qui sucrait la vie, et tout allait bien."