mardi 31 juillet 2012

En vrac...

Je suis sur-fatiguée, même si ca n'existe pas!

Ma petite ne fait pas ses nuits et comme elle a des coliques, c'est de mal en pire. Je ne parle pas des régurgitations...
M'enfin, il parait que tout cela passe et qu'on oublie, donc j'attends et j'essaye de prendre mon mal en patience.

Mais j'avoue qu'après une nuit comme celle d'hier et la journée qui a suivi, je comprends l'expression "j'avais envie de le passer par la fenêtre"...ou "je l'ai planté là et laissé pleurer". Je ne l'ai pas fait, bien sûr, parce que je fais le maximum pour prendre sur moi et parce que l'amour qu'on ressent aide; et surtout, parce qu'étant revenue chez mes parents, j'ai la chance d'avoir d'autres bras à dispo quand je n'en peux plus, à défaut du papa.

Oui, ca y est: le papa est à Bristol to speak english very well et le verdict tombera le 24 août, date de son retour également.

Enfin, le déménagement s'est bien déroulé: beaucoup de stress donc de tensions, mais maintenant, tout va mieux.

Mon seul problème à ce jour c'est de trouver le moyen de dormir ^^ et de faire tout ce qu'il faut faire: paperasserie administrative, courses, ménage (dans la mesure du possible pour aider mes parents).

Sinon, j'ai plein plein de livres à lire...mais je me demande bien quand je pourrais les lire. Je voulais aussi m'acheter la saison 8 de Grey's Anatomy pour voir enfin la fin, mais quand j'y réfléchis, je me demande quand je trouverais le temps de les regarder.

J'aimerais bien aller voir le dernier Batman, mais je crois que ca va pas être possible vu le rythme des tétées...dommage...

Bref, le temps passe à la fois trop vite et trop lentement.
Je crois qu'au final je vais retourner au boulot complètement crevée! J'attends toujours de savoir si ma demande de 80% a été acceptée ou pas.
Je n'ai plus que 5 à 8kg à perdre sur les 20 pris et j'ai le droit de reprendre le sport (la rééducation du périnnée n'étant pas nécessaire à première vue, à contrôler dans 6 mois dixit ma gygy préférée!).

Voilà, sinon pour finir sur une note positive, l'allaitement se passe très bien maintenant mais Mlle refuse les biberons, c'est super chiant! Le sevrage, qu'on va commencer dans 15 jours, s'annonce un véritable combat!! Pour lui faire prendre son homéopathie, on est obligé de piler les granules en poudre et de lui faire prendre à la cuillère en déposant un peu de poudre sur sa langue...Alala, j'vous jure!
Mais, ca y est: elle est passée au 3 mois donc tous les habits d'été vont pouvoir être utilisés, si le beau temps veut bien arrivé :)

mercredi 11 juillet 2012

Mes premiers jours de ma vie de...maman

En vrac:

- Bébé a franchi la barre des 3,5kg et mesure 53cm...bye bye le naissance! A ce rythme, on a une petite chance de mettre du 3 mois pour les vacances mi-août.

- mon humeur varie au gré de l'humeur de ma fille: si elle prend bien le sein, si j'ai des crevasses, si elle m'a réveillé toutes les 2h, si elle a des coliques, si...

- j'ai déjà perdu 10kg en ne faisant rien, il me reste donc mes 10 vrais kilos de graisse, mais se dire qu'on doit en perdre 10 au lieu de 20, ça fait toujours plaisir!

- le papa vit plutôt bien la nouvelle situation, même si c'est pas forcément facile pour lui de se sentir reléguer tout le temps. Cependant, il ne se plaint pas vraiment...c'est juste un sentiment qui surgit de temps à autre.

- le temps semble passer à toute vitesse et en même temps, surtout la nuit, je trouve qu'il s'étend infiniment.

- je suis une maman poule, qui reconnait être totalement incapable de laisser sa fille plus de 2h. Déjà techniquement, au bout de ce laps de temps, j'ai les seins plus que tendus; mais même sans cela, je la trouve trop petite pour survivre sans moi :)
Je sais, c'est ridicule! Le papa se moque de moi d'ailleurs ^^

- je reste mitigée sur l'aventure de l'allaitement: bébé grossit et grandit bien alors je suis satisfaite, mais certainement qu'au biberon, ce serait pareil. Elle a des coliques, comme les bébés au biberon. Avoir mal aux seins quand ils sont trop gonflés ou quand on a mal positionné bébé, ou encore avoir ses chemises de nuit ou t-shirt mouillés parce qu'on a oublié ou mal positionné le coussinet d'allaitement, c'est pas cool du tout. Je reconnais même que j'attends ses 1-1 1/2 mois pour commencer le sevrage.
Néanmoins, et c'est toute la bizarrerie de l'allaitement, je dois avouer que lorsqu'elle est au sein et que tout se passe bien, ça créé un lien extrêmement fort entre la maman et le bébé et on ressent un sentiment assez gratifiant de voir son bébé comme ca.

- sur la sexualité, moi je serai bien déjà repartie...parce que je ne saigne plus et que je n'ai plus mal et que les derniers mois de grossesse m'ont sacrément frustré. Néanmoins, j'appréhende énormément et avec mes seins, je suis tout bonnement incapable de me sentir autre chose qu'une vache laitière! Oui, c'est pas glamour et ça dépend des femmes, y en a qui savent faire les deux, mais moi, j'y arrive pas pour le moment.

- on ne naît pas maman, on le devient! Je me rappelle notre première sortie avec la petite, on avait rien pris: ni change, ni couche, ni rien! Arrivés à destination, on faisait pas les malins. Maintenant, on arrive presque à ne rien oublier.

- un enfant, c'est comme une drogue...je ne pourrais plus m'en passer...même si je suis un peu nostalgique quand je me souviens de mes 10h de sommeil; quand je vois les bons films qu'il y a au ciné; quand je me souviens du goût du Quick ou du McDo! Lol! Je sais, ça va revenir bientôt quand je me sentirais prête à la laisser et quand elle sera au biberon.

Allez, Mlle se réveille...on y retourne :D

mardi 3 juillet 2012

Un petit billet rédigé à chaud à la maternité...

"
C'est agréable de s'en sortir si facilement et d'avoir l'aide de l'équipe médicale, si compétente, en cas de besoin.
Mlle est un beau bébé calme. Il y a déjà un lien incroyable entre elle et moi. Lorsque j'ai dû la laisser à l'auxiliaire pour aller à l'Etat civil, j'en aurais presque pleurer de "l'abandonner" comme ça.
Elle ne crie pas pour l'instant, au pire elle chouïne. Des fois, dans son sommeil, elle pousse des petits cris à fendre l'âme.
L'allaitement, c'est une drôle d'aventure! De la douleur quand même, et en même temps, quelque chose de magique et gratifiant.
Au début, on s'inquiète de tout: est-elle trop calme? Est-ce qu'elle respire? Est-ce qu'elle se nourrit bien? Est ce que c'est normal qu'elle n'ait pas de selles? Est-ce qu'elle n'est pas trop maigre? Etc.
Heureusement, tout le personnel soignant est à l'écoute des maman ET compréhensif.
Là om on peut avoir honte c'est que, comme tous les parents, on peut la regarder pendant des heures. Bon, moi, j'ai quand même besoin de la toucher, de l'embrasser, de lui parler, de la bercer aussi...mais tout de même, je la regarde et je repense à mon film préféré: le 5ème élément. Il y a une scène lorsqu'ils découvrent pour la première fois l'héroïne, Liloo, et qu'ils sont éblouis par sa perfection: ils ne trouvent alors qu'un seul mot à dire en la mangeant des yeux, "Parfaite"!
"

A savoir avant d'aller à la maternité

1. Trop de visites tue les visites!
Ca fatigue vraiment, même si ça fait plaisir, car pendant ce temps là, bébé dort et pas nous!

2. Garder son calme, malgré les nuits agitées!
C'est dur, mais il faut se dire que d'ici quelques semaines, ça ira mieux.

3. Bonnes idées:
- Prendre des paréos.
En cas d'épisio ou de déchirure, personnellement, je ne supportais pas mes pantalons. Là, on est couvert mais pas serrés à l'entre-jambes.

- Se munir d'une bouteille d'eau à embout "sport".
A chaque pipi, avec la bouteille d'eau, sans bouger des toilettes, on peut se rincer le périnée et tamponner au papier-toilette pour se sécher. Ca évite de devoir se mettre sous la douche (ce qui aurait été une vrai galère vu la salle de bain de ma maternité).

- Si vous pouvez, munissez-vous de petites enceintes ou de votre Iphone pour mettre un fond de musique pendant le travail. Ca m'a aidé de temps en temps et ça détend un peu l'atmosphère.

- S'acheter des slips jetables (au moins 8), même si on vous dit que des vieilles culottes feront aussi l'affaire.
Franchement, ca évite de se prendre la tête. Lorsque le slip est taché, on le jette et on passe à autre chose.

- S'acheter les serviettes hygiéniques spéciales accouchement et des serviettes hygiéniques de nuit.
Les deux premiers jours, les serviettes spéciales sont vraiment adaptées vu le volume de sang qu'on perd. Je conseille d'en acheter deux paquets, parce que pour favoriser la cicatrisation, il faut se changer vraiment très souvent (maxi toutes les 2h). Les jours suivants, même si on saigne moins, les serviettes de nuit sont, à mon avis, les plus adaptées car elles sont bien absorbantes et longues. Ca évite qu'on ait la serviette qui frotte notre cicatrice, ce qui est franchement insupportable.

- Demander aux visites de vous ramener des douceurs, vu que vous avez pas droit aux fleurs et c'est bien plus utile pour le moral avant d'entamer les longues nuits...

- Enfin, c'est pas glam du tout, mais si on vous donne des anti-inflammatoires en suppôt, il faut les prendre quand même. De même, je vous conseille d'acheter de l'Arnica Montana en 9ch car, en cas d'ecchymose au niveau du périnée, on pourra rien vous donner d'autre.

Allez, bon courage!

De l'allaitement

Idées reçues:

- tous les bébés savent téter
-> La mienne ne savait téter ni le sein, ni le biberon...

- c'est naturel
-> Pour la plupart des mamans, c'est vital de solliciter la sage-femme pour mettre bébé au sein et s'éviter une mauvaise position qui générerait des crevasses.

- tous les bébés reprennent leur poids de naissance avant de sortir
-> Les bébés allaités perdent plus et reprennent moins vite car la montée de lait prend du temps.

- la montée de lait se fait en un jour
-> La montée de lait se fait entre J3 et J4.

- bébé ne doit pas téter tout le temps
-> Dès que bébé ouvre grand la bouche en tournant la tête, ou se met la main à la bouche, il faut le prendre et le mettre au sein

- il ne faut pas dormir avec bébé
-> Il faut être c** pour dire ça! Lorsqu'on allaite, il est impératif de demander à l'auxiliaire de puériculture de nous montrer la position d'allaitement allongée avant la première nuit! Et généralement, on finit par s'endormir (plus ou moins bien) avec bébé à côté pendant qu'il tête.

- en cas de crevasses, il ne faut pas faire téter bébé sur le sein concerné.
-> C'est dur à faire, mais malheureusement, il faut continuer à mettre bébé sur le sein douloureux. Ensuite, il faut après chaque tétée, mettre de la crème spéciale mamelons et laisser ses seins à l'air libre le plus possible.

- l'allaitement, ça épanouit la maman!
-> Hum...ca dépend pour qui, ça dépend des jours, ça dépend des tétées! Perso, si c'était à refaire, je me demande ce que je ferais. Là, vu son petit gabarit, je persévère, mais franchement, c'est limite un combat de chaque heure. Lorsque le sein n'est pas douloureux (ni crevasse, ni engorgement), c'est un sentiment extrêmement agréable de voir son bébé s'alimenter grâce à soi. Lorsqu'on a mal ou que bébé n'arrive pas à téter, bah on se dit qu'on passe au biberon demain!!

Conseils:

-> Profiter d'être à la maternité pour solliciter la sage-femme ou l'auxiliaire de puériculture pour apprendre différentes positions d'allaitement et surtout, vérifier chaque fois que bébé est bien positionné.

-> Se faire prescrire un tire-lait électrique!
Depuis ce soir, c'est mon meilleur ami! J'appréhendais de laisser ma petite, même pour 1 ou 2h, car elle ne pourrait pas manger. Avec le tire-lait, je peux mettre mon lait au frais 24 à 48h et le laisser dans un biberon avec une tetine spéciale au cas où.
Et surtout, en cas d'engorgement, comme maintenant, je peux vider mon sein ou le détendre un peu avant de la faire téter.

-> S'acheter de bons soutien-gorge d'allaitement.

-> Garder confiance en soi!

lundi 2 juillet 2012

Arrivée de Mlle

Le dimanche 24 juin 2012 vers 7h, je suis réveillée par des douleurs en bas du ventre un peu plus intenses que d'habitude.

A dire vrai, moi qui me demandais si j'allais savoir reconnaître les contractions de travail de celles que j'ai eu tout le long de la grossesse, je reconnais qu'on SAIT que ce n'est pas comme d'habitude.
Ca faisait tout de même un peu mal et sur conseil de ma sage-femme, j'ai avalé 2 spasfons car en cas de faux travail, ça arrête tout et ça évite de se précipiter à la maternité pour rien.

Suite à ça, comme j'avais toujours mal (parce que le spasfon ça n'agit pas en 3 secondes), j'ai filé sous la douche et j'ai pris mon temps. Ca aussi, ou un bon bain, ça permet de stopper le faux travail quand il y en a un.

Néanmoins à 7h30, j'avais toujours mal et je me suis dit que si c'était le jour J, un bon petit dej ne me ferait pas de mal. Je me connais suffisamment pour savoir que lorsque j'aurais trop mal, je serais incapable d'avaler quoi que ce soit.

Je réveille donc le futur papa en lui disant: "je crois que c'est pour maintenant". A ce stade, j'avais pris une montre pour mesurer l'espacement entre chaque contraction et j'en étais à toutes les 10 minutes environ.

On prend notre petit dej et je reprend 2 spasfons (sans respecter la durée légale entre les prises, sur conseil de ma sage femme encore une fois).

Puis, on va finir le sac pour la maternité et je me pose sur le ballon, qu'on avait récupéré chez belle-maman. A ce stade, j'ai des contractions toutes les 5 minutes et ça devient franchement douloureux.

Et là, je loue ma sage-femme pour les points d'acupuncture qu'elle nous a appris et que le futur papa a su mettre en pratique, car pour ma part, comme lors de mes premières règles, mes contractions vont se répercuter dans le bas de mon dos et ça fait vraiment mal.

Grâce aux points sur lesquels le papa appuie, ça fait descendre le bébé vers le bassin et ça me soulage.
Après avoir regardé un petit quart d'heure de mon film préféré, le 5ème élément, il est 9h30 et nous partons.
Ca fait grosso modo 2h que j'ai des contractions et ça frise toutes les 3 minutes en fréquence.

Heureusement que nous ne sommes qu'à 10 minutes en voiture de la maternité, car à chaque contraction (3 au total sur le trajet), mon Namoureux s'arrête sur le bas côté pour limiter les secousses et laisser passer la douleur.

A 9h45, nous arrivons à la maternité et après la prise en charge par une gentille sage-femme, nous entrons dans une salle d'examen...et là, on déchante! La sage-femme nous annonce que mon col est ouvert à 1...allez, 2! L'horreur doit se dessiner sur notre visage car on se voit déjà rester là jusqu'à 20h!

Enfin, ça nous laisse le temps de faire ma prise de sang pour avoir droit à  la péridurale car mon rendez-vous avez l'anesthésiste date de la veille et je n'ai pas les résultats.

Je suis allongée sur la table d'examen avec le monitoring et du coup, pour gérer la douleur des contractions, c'est moyen. Je préfère marcher, je trouve qu'on sent moins les choses.

A un moment donné, ça restera le pire souvenir de mon accouchement, la poche des eaux se rompt alors que je suis allongée entre deux contractions. C'est, pour ma part, une sensation très désagréable. Je sens que quelque chose se déchire à l'intérieur, ça me fait vraiment très mal...je panique, jusqu'à ce que je sente qu'un liquide coule entre mes cuisses et que je réalise que c'est la poche des eaux. Seulement, je n'ai pas le temps de réaliser tout ça que la contraction arrive et là...j'ai tellement mal que j'ai envie de vomir et que (je pense) je perds un peu les pédales et demande au futur papa d'aller vite cherche la sage-femme. Lorsqu'il revient, je lui dis que je vais vomir mais il n'y a rien comme récipient au cas où.

La sage-femme arrive et en me voyant me dit que c'est normal, après la rupture de la poche des eaux, les contractions sont extrêmement douloureuses. Elle regarde mon col et je suis à 4...ca me réconforte un chouïa.
Ensuite, elle nous dit qu'on va aller en salle de naissance, comme ça je pourrais avoir la péridurale si je veux.

Avec mon Namoureux, on s'était dit qu'on essayerait de se passer de la péri jusqu'à l'ouverture du col à 6...mais là, j'ai tellement mal que je me dis que je n'y arriverai jamais. Sur le chemin de la salle de naissance, je m'arrête deux fois de marcher pour essayer de gérer mes contractions.

Une chose appréciable c'est que la sage-femme ne nous stresse pas et stoppe tout à chaque contraction pour que je me concentre dessus.
En salle de naissance, elle nous amène un ballon et j'essaye tant bien que mal de me poser dessus, mais très honnêtement, j'ai mal et à chaque contraction, je dis au futur papa que je veux la péri, que je vais pas m'en sortir...bref, c'est vraiment dur. C'est là, après réflexions, que je réalise que sans lui je ne m'en serais jamais sorti. Quand je perdais les pédales et que je soufflais n'importe comment, il essayait de me reconcentrer sur mon souffle, il m'encourageait, bref, il a été le coach parfait qu'attendait la sage-femme lors des cours de préparation.

Au bout d'un moment, on finit par demander la péri...Je suis contente, je suis à 6! Mais la sage-femme est un peu embêtée car mes contractions sont très rapprochées, mais durent moins longtemps qu'au début. Il est 12h à peu près et l'anesthésiste n'est pas loin donc on me prépare pour me la poser. C'est un moment assez dur, j'ai des contractions rapprochées et douloureuses et il ne faut surtout pas bouger lorsqu'on pose la péri, or vous êtes assise au bord de la table et ç'est pas évident de ne pas bouger lorsqu'on sent la contraction arriver.
Mon Namoureux me regarde droit dans les yeux pour que je ne le quitte pas du regard et que je continue à souffler le mieux possible, il appuie sur mes points d'acupuncture pour m'aider à dévier la douleur.
La péri ça fait tout de même pas du bien lorsqu'il enfonce l'aiguille, mais à côté des contractions, je ne sens quasiment rien.

Et puis, miracle, la douleur diminue...seulement, si je n'ai plus mal, j'ai l'impression que bébé s'est trompé de trou de sortie (pour dire les choses poliment) et j'ai une pression terrible dans le derrière. La sage-femme nous avait prévenu, une fois bébé dans le bassin, il appuie très fortement sur le cocix d'où cette sensation.

La sage-femme présente me met en position sur le côté pour aider bébé à descendre, sauf qu'en 2 minutes, je lui dis que ce n'est plus possible, qu'il est là et que j'ai envie de pousser. Elle regarde et me dit de ne surtout pas bouger, que mon gynéco arrive...Elle me remet sur le dos et me met des hormones en intraveineuse pour renforcer mes contractions.

Là, j'avoue que si j'en avais eu le temps, j'aurais pu paniquer car je ne pensais que la fin du travail arriverait aussi vite. Me voilà les 2 pattes en l'air, le gynéco au milieu, la sage-femme sur mon ventre pour sentir quand vient une contraction et c'est parti, il faut pousser.
Je vous passerai les détails, mis à part que:
- le futur papa avait une vue plongeante sur la sortie de bébé...(il ne s'est pas senti obligé de regarder, mais à tout de même entr'aperçu la sortie de la tête de bébé),
- le gynéco m'a écarté le v****n comme je ne pensais pas que c'était faisable pour faciliter la sortie de bébé et malgré la péri, je sentais que ça faisait mal,
- à la sortie de la tête de bébé, j'ai complètement oublié où j'étais et j'ai crié tellement j'ai eu mal.

Ca a l'air horrible, mais il faut bien comprendre que je n'ai eu que 4 contractions pour la faire sortir, c'est donc passé à la fois extrêmement vite et en même temps, je me souviens de tout comme si ça avait duré des heures.

Ensuite, ils m'ont posé ma petite sur le ventre et elle était LA. L'émotion du papa était belle à voir!

Après, ils m'ont repris bébé car elle était gêné pour respirer et l'ont pesé et nettoyé un petit peu, avant le peau à peau. Il faut savoir que pendant ce temps, le gynéco retire tout ce qu'il reste à l'intérieur...et c'est franchement désagréable à sentir...et bien sur, il recoud! Ne rêvons pas, on finit généralement toutes avec une épisio ou une déchirure. D'après ce que j'ai compris, j'ai eu une déchirure et relativement petite, même si j'ai une définition de petite, plus petite que ça...

Pour finir, c'est le peau à peau avec ma fille et l'appel à tous nos proches pour annoncer la merveilleuse nouvelle!