dimanche 29 avril 2012

Sept jours pour une éternité..., de Marc LEVY


Synopsis:
Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi…
Ils envoient en mission leurs deux meilleurs agents… Lucas et Zofia auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp décidant qui du Bien ou du Mal gouvernera les hommes…
En organisant ce pari absurde, Dieu et Lucifer avaient tout prévu sauf une chose… Que l'ange et le démon se rencontreraient…


Avis:
Aaaaaah! Un de mes livres préféré!! Je ne peux rien dire de plus...en le parcourant à nouveau, je me suis dit que mon âme fleur bleue avait encore de beaux jours devant elle et que Marc LEVY pouvait faire de superbes romans quand il voulait.
De la poésie, de l'humour et de l'amour...le tout brodé sur un scénario machiavélique :)
Ce n'est pas pour rien que j'aurais aimé appeler ma fille Zofia...
Extraits

"Il n'existe pas de bien immense que l'on puisse se représenter, Zofia, tout simplement parce que, au contraire du mal, le bien est invisible. Il ne se calcule ni ne se raconte sans perdre de son élégance et de son sens. Le bien se compose d'une quantité infinie de petites attentions qui, mises bout à bout, finiront, elles, un jour peut-être, par changer le monde. Demande à n'importe qui de te citer cinq hommes qui ont changé en bien le cours de l'humanité...Aussi étrange que cela paraisse, peu de gens pourront les nommers, alors qu'ils évoqueront sans problème cinq dictateurs."

"Chaque jour, chaque heure, tu te rassureras de tes résistances, de tes manières, de tes esquives, mais l'envie de sa présence sera bien plus forte qu'une drogue. Alors ne sois pas dupe de toi-même, c'est tout ce que je te demande."
"Parce que je connais ta générosité, et ta pudeur aussi. Pour une femme de mon âge, les joies, les tristresses de ceux qu'on aime sont comme des kilomètres gagnés dans la nuit qui s'annonce. Vos espoirs, vos envies nous rappellent qu'après nous le chemin continue, que ce que nous avons fait de notre vie a eu un sens, même infime...un tout petit bout de raison d'être."
"Mais c'est la plus belle chose que j'aies inventée! L'amour c'est une parcelle d'espoir, le renouvellement perpétuel du monde, le chemin de la terre promise. J'ai créé la différence pour que l'humanité cultive l'intelligence: un monde homogène aurait été triste à mourir! Et puis la mort n'est qu'un moment de la vie pour celui ou celle qui a su aimer et être aimé."

"Ce n'est pas l'homme qui est unique en soi - si je l'avais voulu ainsi, je n'en aurais créé qu'un; c'est lorsqu'il commence à aimer qu'il le devient. La création humaine est peut-être imparfaite, mais rien n'est plus parfait dans l'univers que deux êtres qui s'aiment."

"Laisse-moi t'emmener dans mon monde, j'y guiderai chacun de tes pas, j'apprendrai tes réveils, j'inventerai tes nuits, je resterai près de toi. J'effacerai tous les destins tracés, recoudrai tes blessures. Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal, je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux."
"Il y a une chose que je voudrais comprendre une bonne fois pour toutes, demande-t-elle. Pourquoi mettent-ils des horaires devant les menus? Ca sous-entend quoi? Que passé dix heures trente le matin ils doivent absolument ranger leurs corn flakes dans un coffre-fort avec une serreure à horodateurqui ne s'ouvrira plus avant le lendemain?"

Et je vous laisse découvrir les plus beaux passages dans les autres pages...

mardi 17 avril 2012

7 ans après, Guillaume MUSSO

Synopsis:
Un divorce les avait séparés…le danger va les réunir
Artiste bohème au tempérament de feu, Nikki fait irruption dans la vie sage et bien rangée de Sebastian. Tout les oppose, mais ils s’aiment passionnément. Bientôt, ils se marient et donnent naissance à des jumeaux : Camille et Jeremy.
Pourtant, le mariage tourne court : reproches, tromperies, mépris ; la haine remplace peu à peu l’amour. Au terme d’un divorce orageux, chacun obtient la garde d’un des enfants : Sebastian éduque sa fille avec une grande rigueur alors que Nikki pardonne facilement à son fils ses écarts de conduite.
Les années passent. Chacun a refait sa vie, très loin de l’autre. Jusqu’au jour où Jeremy disparaît mystérieusement. Fugue ? Kidnapping ? Pour sauver ce qu’elle a de plus cher, Nikki n’a d’autre choix que de se tourner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans. Contraints d’unir leurs forces, Nikki et Sebastian s’engagent alors dans une course-poursuite, retrouvant une intimité qu’ils croyaient perdue à jamais.
Des rues de Paris au coeur de la jungle amazonienne
Un thriller implacable brillamment construit
Un couple inoubliable pris dans un engrenage infernal

Avis:
Ca a l'air alléchant, n'est ce pas?
Bon, il faut savoir que je n'ai jamais été vraiment déçu par MUSSO à la différence de LEVY. Cependant, ce roman là ne fait pas parti de mes préférés de cet auteur. Il n'y a pas grand chose à lui reprocher: peut-être une fin un peu baclé, une intrigue un chouïa tirée par les cheveux...Je ne sais pas trop mais quelque chose me gène! Contrairement à "La fille de papier" ou "L'appel de l'ange" où jusqu'au bout, on veut savoir, on y croit, on plonge avec les personnages, là très vite, la mayonnaise ne prend pas. Enfin, disons qu'à la moitié du roman ou au 3/4, on se dit: "bon ok, mais quand même, qu'est ce que c'est que cette histoire? Où l'auteur veut il nous emmener?". Il y a pourtant à chaque fois un élément de surprise qui fait qu'on est relancé dans l'intrigue, mais ca part très vite "en sucette" et on décroche.
Voilà, je suis mitigée du coup...Les 21€ dépensés me paraissent élevés par rapport au plaisir que j'ai retiré de cette lecture!

En attendant de revoir une copine que je veux convertir à "7 jours pour une éternité" de Marc LEVY, je vais me remettre dedans avec delectation pour la énième fois (oui, j'ai arrêté de compter mes relectures de ce bouquin) :D

jeudi 5 avril 2012

Le défi des enfants bilingues, Barbara Abdelilah-Bauer


Synopsis:
Elever un enfant dans deux langues demande un effort soutenu sur plusieurs années.
Le bilinguisme ne va pas de soi : il est le résultat d'une adhésion de toute la famille, que la seconde langue soit celle d'un des parents, qu'elle soit celle de la cellule familiale dans un pays étranger ou, tout simplement, un projet d'apprentissage pour l'enfant d'une famille monolingue. Combattre les idées reçues, trouver les moyens de lutter contre l'érosion de la langue " faible ", se construire une identité à partir de deux langues et de deux cultures, tels sont les défis à relever par les enfants bilingues et leurs parents.
Comment se construit le langage chez un enfant ? Est-on bilingue de la même façon selon que l'on apprend une seconde langue dès la naissance ou plus tardivement ? Quelle est la meilleure façon pour transmettre deux langues simultanément ? Quels sont les effets du bilinguisme sur les parcours scolaires et le développement intellectuel des enfants ? Combien de langues un enfant peut-il apprendre ? Comment aider un adolescent à se sentir bien avec une double identité, linguistique et culturelle ? Ce livre est destiné à tous ceux, parents, enseignants, professionnels de la petite enfance, qui s'intéressent au bilinguisme et au plurilinguisme.
II en analyse les différents aspects à la lumière des études les plus récentes pour que, au-delà de " recettes " ou de " conduites à tenir ", chacun puisse trouver sa propre réponse dans des situations toujours singulières.       

Avis:
Je cherche pas mal d'informations en ce moment sur le "comment transmettre une langue "maternelle" à son bébé?".
J'ai trouvé ce livre, recommandé par plusieurs sites internet et par l'émission des Maternelles consacrée à "Grandir dans une double culture".
J'ai été un peu décue parce qu'en fait, il en ressort qu'il n'y a pas de recettes. Ce qui marche pour les uns, ne fonctionne pas forcément pour les autres. Chaque famille et chaque enfant gère cela différemment. Je comprends le concept, mais ca m'embête comme réponse.
J'ai également été un peu rassurée et inquiétée car l'enseignement d'une langue "maternelle" ne passe pas que par la période des premières années. Au contraire, le plus dur semble de réussir à dépasser ces  années là. Une grande majorité d'enfants rejette la langue "étrangère" du parent au profit de la langue majoritaire. Ca m'a grandement étonné car je n'ai jamais refusé de parler espagnol à ma mère. Par contre, j'ai retrouvé l'impact négatif qu'il peut y avoir dans la relation parent-enfant si le vocabulaire de l'enfant est trop limité. C'est tout à fait ce qui nous arrivait lorsqu'on voulait parler espagnol, ils nous manquaient des mots et nous finissions frustrés ou préférions ne pas parler du tout. Finalement, il ressort que ma mère avait la bonne attitude en nous laissant mettre des mots de français qu'elle reformulait ou en continuant la conversation comme si de rien n'était.
Du coup, je ne sais pas trop...Je me dis que j'essayerai et que la présence de ma mère et des mes grands-parents espagnols devraient m'aider à faire perdurer l'utilisation de l'espagnol et surtout l'intérêt d'utiliser cette langue pour mon enfant. Mais il est clair qu'il y aura probablement une phase de rejet et surtout, beaucoup de hauts et de bas dans l'apprentissage.
Enfin, la recommandation de l'auteur de mettre son enfant dans un établissement bilingue n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde, mais il faut soit que ma mère fasse enfin les papiers pour nous naturaliser afin de profiter de l'enseignement espagnol à Paris; soit qu'on devienne riches.
La surprise de ce livre réside dans le passage relatif à l'enseignement d'une langue étrangère. Par exemple, la volonté de nombreux parents d'initier leurs enfants par des activités périscolaires à l'anglais. Les différentes études réalisaient montrent que les résultats sont très longs à venir et qu'il faut bien que les parents en aient conscience. Enfin, elles rappellent que si l'enfant ne trouve pas d'intérêt, en dehors de ces activités périscolaires, à parler la langue étrangère, il ne progressera pas.

Sur l'apprentissage de deux langues, toutes les recherches montrent qu'il y a un décalage dans l'acquisition du lexique de l'une ou l'autre des langues. L'enfant ne peut pas tout apprendre en même temps, mais le rattrapage aura lieu tôt ou tard.
Puis, sur la scolarité, il se peut que l'enfant bilingue ait un "retard" sur les enfants monolingues, mais il semble que le fait de connaître deux langues soit un facteur de réussite plutôt qu'un handicap. Le retard sur les enfants monolingues apparait comme normal et se résorbera de lui-même.
En fin de compte, il faut avoir confiance dans les capacités intellectuelles de son enfants!

Extraits
"si celui dont j'étudie la langue ne respecte pas la mienne, parler sa langue cesse d'être un geste d'ouverture, il devient un acte d'allégeance et de soumission."

"l'ennemi du bilinguisme de l'enfant est le bilinguisme des parents."

"Avant de se lancer dans une telle aventure, le parent doit être certain de pouvoir créer et maintenir une relation affective avec son enfant sans que l'utilisation de la langue étrangère compromette les interactions émotionnelles."
"Avant de partager son amour pour les langues avec son enfant, il vaut mieux d'abord partager son amour pour lui dans sa langue maternelle."

Mais que faire des fajitas en trop?

Eternelle question que je me posais à chaque fois que nous venions de manger mexicain et qu'il ne restait plus de garnitures.
Que faire des galettes de blé restantes?

J'ai enfin trouvé sur suggestion de mon Namoureux (encore lui!), qui m'a rappelé les sandwichs que nous avions mangé à Venise (oui, les italiens aussi mangent des fajitas).

On a donc pris les galettes de blé qu'on a tartiné de kiris (mais ca marche avec n'importe quel fromage à pate molle), une tranche de jambon au milieu, recouverte d'une grande feuille de salade et d'une demi-tomate coupée en petites tranches.

Résultat: Miam, miam! C'était frais et ca comblait bien notre appétit!! J'ai hâte de remanger mexicain pour le plaisir de me refaire ces petits sandwichs après.

Ah oui, mais comment on les plie?
Alors nous, une fois qu'on avait mis tous les ingrédients, on roulait la galette comme une crêpe. On la tenait bien serrée et on la coupait en deux (si elles sont grandes). Ensuite, en Italie, il les présentait dans du cellophane et il suffisait de défaire le début du cellophane pour commencer à les déguster, comme ca le bas restait bien serré.

Voilà, bon appétit!

mercredi 4 avril 2012

Si c'était à refaire, Marc Levy

Synopsis:
Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.
Avis:
Une chose est sure, la fin est peut-être pas "à couper le souffle", mais très surprenante! Cependant, on reste sur sa faim car le bouquin ne se termine pas justement...Est ce pour se ménager la possibilité d'une suite? Je ne sais pas...Il n'y aurait pas forcément matière à...
Enfin, pour le reste, ca se lit très bien. Il y a des rebondissements, on retrouve avec plaisir certains personnages déjà présents dans les précédents bouquins. On retrouve le cocktail de ces précédents romans "science fiction-thriller-amour-amitié". On passe donc un bon moment, mais ce n'est pas un "coup de coeur" ou une "surprise".
Si je devais le noter par rapport aux autres Marc Levy, je dirais qu'heureusement il est mieux réussi que certains, mais il ne fait pas parti de mes préférés.

Neuf mois, le film


C'est un vieux film (1993), mais qui repassait sur W9 hier soir et tandis que j'entendais mon Namoureux se bidonnait, je me suis dit qu'il fallait que je vous en parle. Ca ne peut pas faire de mal!

Synopsis:
Samuel, psychiatre, mène une petite vie tranquille avec sa compagne Mathilde. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où elle lui annonce qu'elle est enceinte. Bien que très perturbé par la nouvelle, Samuel part en week-end avec Mathilde, chez son ami Marc, un coureur de jupons. Ils rencontrent Dominique, Georges et leurs trois filles. Samuel est de plus en plus paniqué à l'idée de devenir père, jusqu'à en rejeter totalement l'idée. Mais Mathilde, qui veut garder l'enfant, lui promet que sa grossesse ne viendra pas perturber leur couple...

Avis:
Ce film, je l'ai vu et revu et rerevu. Et puis, finalement, je l'ai même acheté en DVD l'année dernière pour le visionner avec le futur papa...qui a suffisament apprécié pour le revisionner hier soir.

Vous vous doutez bien que ca ne va pas du tout se passer comme prévu! Le personnage principal, Samuel, est attachant dans son rôle de futur père angoissé et de psychiatre à bout de nerfs. On rigole bien! Le couple de Catherine Jacobs est juste extra en "parents qui en ont déjà vu d'autres et traversent la grossesse comme une période de bonheur et d'extase absolu". Enfin, Pascal Legitimus en gynécologue complètement barré nous fait passer de sacrés moments de fous rires. Il y a du qui pro quo, des ratés, des rêves prémonitoires, des incompréhensions, mais surtout, des bons sentiments.
Alors, si jamais vous voyez qu'il est reprogrammé, n'hésitez pas! Vous passerez un bon moment! Je précise juste que l'histoire n'est pas du tout centrée côté de la future maman, donc ca ne montre pas du tout les questions existentielles que peut se poser une future mère, c'est plutôt celles que peut rencontrer un futur père ("Un heureux évènement" côté papa et en version comique!).

mardi 3 avril 2012

Fuyez le net quand vous êtes enceinte!

Bon, globalement, fuyez le net pour comprendre pourquoi vous avez mal au petit doigt parce qu'il y a toutes les chances qu'on vous diagnostique un cancer de la main en phase terminale! ^^
Enceinte, c'est encore pire!

Mais là, c'est surtout pour la recherche du prénom. Voilà, nous on a fait nos rebelles. Au lieu d'aller sur Internet, on a cherché dans un bon gros bouquin sur les prénoms.
On a enfin trouvé! On était trop contents!

Ce midi, ma mère me dit que ce serait bien si c'était un prénom espagnol, ou si en deuxième ou troisième position, on pouvait mettre un prénom espagnol. Why not? Initialement, j'aurais bien aimé convaincre le papa de choisir un prénom espagnol, mais finalement, notre terrain d'entente s'est trouvé sur un autre pays.
Or, horreur de l'après-midi, alors que je cherchais sur Google si ce prénom existait en Espagne, je me rends compte qu'il est certes d'origine "européenne", mais très très répandus chez les turcs et les arabes. Je n'ai rien contre eux, attention! Simplement, je n'ai aucune origine turque ou arabe et n'ai pas envie que ma fille se demande comment on a pu avoir l'idée de l'appeler par un prénom pareil.
En plus, comble de la bêtise, j'ai été sur une page qui vous décrit la personnalité du futur bébé en fonction du prénom, et Ô mon Dieu, ca ne correspond pas du tout à ce que je pensais! Je sais, je sais, c'est totalement débile, ici ils écrivent ca et là-bas autre chose, mais tout de même!!

Je suis bien embêtée...Pff, j'en connais une qui va dire qu'elle avait raison et que d'ici juillet, on changera encore d'avis! Ca m'embête parce que j'aime vraiment beaucoup ce prénom...mais je suis un peu refroidie...Que faire? Que faire?