mercredi 21 novembre 2012

La théorie de l'information, Aurélien BELLANGER


4ème de couverture:
La Théorie de l’information est une épopée économique française. De l’invention du Minitel à l’arrivée des terminaux mobiles, de l’apparition d’Internet au Web 2.0, du triomphe de France Télécom au démantèlement de son monopole, on assistera à l’irruption d’acteurs nouveaux, souvent incontrôlables.
La Théorie de l’information est l’histoire de Pascal Ertanger, le plus brillant d’entre eux. Adolescent solitaire épris d’informatique, il verra son existence basculer au contact de certains artefacts technologiques : éditeur de jeux en BASIC, pornographe amateur, pirate récidiviste et investisseur inspiré, il deviendra l’un des hommes les plus riches du monde.
La Théorie de l’information raconte aussi comment un article scientifique publié en 1948 a révolutionné l’histoire des télécommunications et fait basculer le monde dans une ère nouvelle, baptisée Âge de l’information. Pascal Ertanger s’en voudra le prophète exclusif.
La Théorie de l’information évoque enfin le destin d’une planète devenue un jouet entre les mains d’un milliardaire fou.

Avis:
Si vous suivez un peu l'actualité littéraire, vous en avez normalement entendu parler...car c'est un écrivain sorti de nulle part qui a réalisé un bel exploit.
Il a le mérite de retracer toute l'épopée de notre monde numérique, c'est-à-dire comment en partant du Minit*el en France on en est arrivé à la licence 3G de Fr*ee.
Le seul hic pour moi, c'est que je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un roman. Si, enfin, pas d'un vrai roman. L'auteur ne se contente pas de compiler en un personnage plusieurs biographies, il dépasse notre époque pour aller plus loin...et c'est là que je le perds, soit aux environs de la page 380.
C'est vraiment dommage, mais le web 3.0 me dépasse trop et je n'ai pas réussi à accrocher. J'ai trouvé la fin du roman à la fois réaliste (parce qu'au point où on en arrive, pourquoi pas?) et complètement irreelle (mais quel est l'intérêt d'en arriver là?).
Certes, n'étant pas informaticienne, peut-être que lorsque les choses deviennent trop techniques, je me suis perdue et trop larguée, je n'ai pas accrochée. Cependant, c'était toute la beauté et l'exploit de ce roman, rendre la technologie compliquée compréhensible.
Je suis donc mitigée et, même si je suis contente de l'avoir lu, je ne le recommande pas.

Extraits:
"L'existence des prisons était pour elle une anomalie métaphysique (la droit française eut le génie politique, après le choc de l'élection de Mitterand, d'effectuer un long travail de pédagogie pour lui faire découvrir, de façon progressive, l'existence du mal, rebaptisé pour l'occasion délinquance ou insécurité, avec le vol d'autoradio comme paradigme central et homéopathique)."

"Grâce au Web 2.0, l'homme, être égoïste et borné, était devenu un animal intrinsèquement social. Le village global, la plus vieille utopie de l'histoire d'Internet, commençait enfin à être habité, tandis que la Terre, peuplée d'adolescents et d'adultes no life qui quittaient de moins en moins les chambres surchauffées où ils se connectaient, perdait peu à peu des habitants."

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